Dépeindre Rops en un seul trait de pinceau serait impossible, tant sa personnalité compte de nombreuses facettes. On dirait de lui qu’il est « un homme qui n’a pas peur de vivre ». Sa devise personnelle “Aultre ne veulx estre” (je ne veux être personne d’autre), le résume bien. Sa sincérité en tant qu’artiste, son individualité au travers de tout, est ce qui élève l’homme Rops par-dessus de le conformisme et la convention. Ni le compromis, ni le fait d’être politiquement correct n’existaient pour lui. Ceci se reflète au travers de son oeuvre et le rend ‘moderne’ jusqu’à ce jour.

Il n’y a qu’une fine frontière qui sépare la vie et la mort dans l’art de Munch. Confronté très jeune à la mort de sa mère et ensuite à celle de sa soeur, la fragilité de la vie va l’imprégner pour toujours. Toutes ses émotions trouvent leur origine dans cette compréhension et se manifestent telles quelles dans son oeuvre. La mort n’était pas son ‘idôle’. Il recherchait plutôt une certaine connection entre la vie et la mort, quelquechose qu’il decrira lui-même comme ‘métabolisme’. Sa propre philosophie de la vie basée sur ces pensées, a élevé Munch jusqu’au sommet qu’il a atteint dans l’art.